Y avons trouvé la dite Ollive CARGOUET, acquéreur, demeurant au bourg paroissial du dit Cléguérec, laquelle nous a aussi et en l’endroit, requis de la mettre et induire en la possession réelle de la dite moitié d’héritage.
A quoi, inclinant, avons par le moyen du dit JUTART Procureur, tous entrés de compagnie dans la maison principale des dits héritages, et y avons trouvé Hélaine QUEVERDO, veuve feu Jean LE BIGOT, fermière dans les dits héritages, en iceux demeurant. A laquelle parlant lui avons déclaré et fait entendre le sujet de notre transport. Laquelle a répondu n’avoir moyen empêchant, sinon s’opposer pour la conservation du temps qui reste à exploiter de sa ferme seulement, et non pour autres causes.
En conséquence de quoi avons également entré dans tous les différents appartements et pendants des dits héritages et ensuite dans les issues, déports, aire abattre, jardins, courtils, vergers, prés, prairies, terres chaudes et froides, landes, communs, galloire, franchises et libertés, et généralement dans tout ce qui dépend et compose les dits héritages,
dans tous et chacun desquels endroits, avons bu, mangé, fait feu et fumée, ouvert et fermé les portes et fenêtres, bêchés, et fait tous actes, signes et intersignes pour bonne et valable possession, prendre droiture et seigneurie, acquérir suivant la Coutume,
et en conséquence avons laissé la dite Ollive CARGOUET, acquéreur, paisible possesseur de la susdite moitié des héritages Tréviol portée au contract de vente susdit sans qu'à notre connaissance il soit survenu aucune opposition que celle de ladite fermière pour la conservation de sa ferme seulement.
De tous quoi avons rapporté le présent sur les lieux à valoir et servir à la dite Ollive CARGOUET acquéreur, comme appartiendra sous le signe de Mathurin BEREL à requête de la dite Olive CARGOUET acquéreur après qu’elle a affirmé ne savoir signer, et sous le signe dudit JUTART Procureur, et les nôtres Notaires, le dit jour et an que devant.