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Vente publique
Guillaume FRABOULET meurt criblé de dettes. De nombreux procès sont engagés contre lui.

Sa veuve Guillemette LE PONNER renonce à la succession, mais est contrainte de faire procéder à la vente aux enchères des biens de la communauté.
Elle demande à Jean CORREC, crieur ordinaire de faire les bannies. Il s'exécute le dimanche 3 août 1738 après la grand messe. . . . . . à tous ceux et celles qui auraient voulu se transporter jusqu'au dit village de Penhoët- Marho mardi prochain cinquième du présent mois pour acheter toutes sortes de meubles, grains, bleds et bestiaux, n'auraient qu'à sy rendre environ les huit et neuf heures du matin
  
Vente publique des biens de Guillaume FRABOULET
La publicité étant faite, Guillemette LE PONNER se rend donc le mardi 5 août 1738 au greffe de la juridiction du Porzo. En l'absence du Greffier, c'est LEVIEULX Commis Juré qui l'accompagne jusqu'à Penhoët-Marho pour procéder à la vente des dits effets mobiliers. Elle a fait comparaître le dit Jean CORREC pour crier et adjuger les dits meubles au plus donnant et dernier enchérisseur, lequel a promis de se bien et fidèlement comporter  au fait de sa charge.

Et premier
Un vieux coffre sur bout en forme d'armoire à deux battants, une tirette au
milieu bois de chêne adjugé à Gerome Le Gal de Carel Frou pour deux livres
dix sols. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  2   10   00
Un buffet avec son vaisselier fermant à clef et clavure adjugé à Vincent Taldir
de Querlogoden pour la somme de huit livres cinq sols. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  8   05   00
Une mée à pâte bois de fouteau avec sa couverture de planche adjugée à René Caurel
du Bourg de Neulliac pour trois livres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3   00   00
Un pot grès terre de bourdeau avec sa couverture d'étain adjugé au dit Vincent
Taldir pour huit sols. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .0   08   00
Une bouteille de fayance adjugée au dit Caurel pour la somme de cinq sols. . . . . . 0   05   00
Une ceinture de cuire adjugée au dit Caurel pour six sols. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  0   06   00
Une culote de toile adjugée au dit Taldir pour dix sols. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0   10   00

Et après l'adjudication des meubles ci-dessus ne s'étant trouvé personne pour faire valoir les autres effets mobiliers nous avons été obligé de nous retirer après avoir été jusque à les six à sept heures du soir sans qu'autre acquéreur s'y est présenté .

Mais les acquéreurs ne sont pas nombreux, sans doute à cause de la période estivale peu propice à se libérer des travaux des champs. Finalement, la vente va s'étaler sur 6 journées jusqu'au 23 septembre.

Le greffier termine son acte en écrivant que le montant du prix de l'adjudication des meubles meublants et effets mobiliers provenant de la vente ci-dessus et des autres parts qui se monte sauf erreur de calcul à la somme de trois cent quatre vingt neuf livres dix sols un denier en icelle non compris le prix et estimation des bleds ensemencés en terre porté et reféré en l'inventaire fait après le décès du dit feu Guillaume FRABOULET.